Bonjour
Bonjour à vous tous,
Bienvenu dans ce décryptage du mercredi 8 avril, tourné le dimanche 4 en raison des délais de mise en ligne dû à mon réseau Internet qui fonctionne en alternatif.
Pour les plus pressés d’entre vous je vous rappelle que vous avez dans la description de cette vidéo la Time line indiquant le moment précis des sujets évoqués vous permettant ainsi d’y aller directement si vous me trouvez trop long.
Décryptage un peu particulier puisque qu’aujourd’hui ce n’est pas moi qui vais décrypter mais vous.
Je vais juste vous fournir la matière première, la canne à pêche, et à vous de pécher par vous-même.
Je ne vais pas revenir sur les points clés de cette semaine car le but n’est pas de refaire ce que la presse fait à longueur de journée, mais bien de décrypter. D’autant plus que cette semaine vous n’avez pas besoin de moi pour voir que : D’une part le gouvernent passe d’un mensonge à un autre pour masquer, sans jeu de mots, sa carence sur une de ses missions régaliennes qui consiste à protéger la population, et que ce sont bien les gouvernements des 50 ou 60 dernières années qui sont à incriminer.
En revanche, celui-ci de gouvernement portera lui la responsabilité de ses choix désastreux comme sa surdité à l’appel de détresse lancé par les hospitaliers, ou encore le maintien du premier tour des élections municipales, pour dès le lendemain fermer les écoles comme si le Corona était arrivé dans la nuit, ou le mensonge sur l’inutilité des masques pour tous puis, dorénavant le scandales des tests et tout le reste qu’il habille par de la communication dite de crise, ou plutôt de la bouillie d’avoine pour les ânes.
Mais après tout n’a-t-on pas le gouvernement et les élus que l’on mérite ?
Prenez une feuille marquez votre nom en haut à gauche vous avez deux heures.
Rappelez-vous le Corona n’est pas à mes yeux une crise, mais bien une sur crise, par ailleurs prévisible et prévue, qui survient sur un tas de crises systémiques à laquelle continueront de s’en ajouter d’autres, comme hier une attaque au couteau faisant deux morts par une personne accueillie en France mais estimant en fin de compte « vivre dans société de mécréants » !
Pour rappel, 2 semaines avant cet attentat l’état Islamique avait appelé à continuer les actions pendant le confinement en profitant de cette « diversion » pour les forces de l’ordre.
Et là aussi autre question à se poser, comment et pourquoi avons-nous laissé cela se faire ?
Vous pouvez répondre au dos de la première feuille.
En revanche comme les épreuves écrites du Bac sont annulées et qu’il sera donné comme en 68, ce qui ne changera pas grand-chose à sa valeur, vous échapperez à la seule vraie question du moment.
Question dont seules les évolutions prochaines, comme la durée de l’épidémie, enfin de cette première vague de l’épidémie, son impact réel et la résilience des économies, apporteront une réponse à la seule vraie question : Vivons-nous une crise majeure et systémique, ou est-ce le début d’un effondrement global ?
Aujourd’hui personne n’en sait rien et les méthodes classiques utilisées pour faire de la prospective ne sont pas d’un grand secours car il y a trop de paramètres. Prétendre le contraire c’est faire de la voyance, ce qui semble être un bon business.
L’évolution d’une crise dépend tout autant des mesures et décisions prise avec un fort impact du timing que des éléments de la crise eux-mêmes. Et question réaction et timing de nos dirigeants politiques…
Je pense que les marchés financiers, et notamment le passage ou non du SP500 en mensuel sous le support des 2.350 points, sera un des premiers signaux faibles permettant de savoir ce à quoi et ce que l’on doit préparer : Un plan de sortie de crise ou l’adaptation à un nouveau monde dont l’émergence passera forcement par des ruptures et des violences dont les prémices pointent déjà dans les pays les plus démunis, mais aussi aux USA ?
Cette question sera mon point de focalisation pour mes prochaines interventions.
En disant cela je ne retombe pas dans mes travers ni ne fais du hors sujet, au contraire je l’introduis.
Et je vais même repréciser la méthode qui consiste à rechercher la cause de la cause et à essayer d’imaginer les conséquences des conséquences en répondant à une demande qui m’a été faite par email sur contact@zencrise.fr concernant le moindre respect du confinement dans les quartiers sensibles. Je la transforme en une nouvelle question laisser à votre réflexion du « Pourquoi avons-nous laissé des zones de non droit se développer en France ? ».
Sur la version papier vous avez un lien vers le témoignage d’un policier de banlieue
Pour éviter de tomber dans le même piège médiatique que le préfet de Paris, et n’en déplaise à certains, je rappellerai qu’en dehors du fait que rien de ce qui fait le collectif n’est respecté dans ces zones de non droit, et surtout pas quand c’est républicain, il convient aussi de préciser qu’il est également nettement moins simple de respecter un confinement parfait quand on habite une barre d’immeuble ou une tour de plusieurs centaines d’appartements. Rien que de prendre l’ascenseur, quand il n’a pas été vandalisé, ou de toucher une rampe d’escalier est déjà en soit une rupture des principes de précaution. Il est donc plus risqué que d’habiter dans une zone pavillonnaire avec quelques jardins ou à la campagne !
Nouvelle question sociétale. Pourquoi avons-nous laissé faire cela aussi ?
Je lance le chrono. TIC TAC TIC TAC.
Il ne s’agit pas ici de remettre en cause les chiffres, même si notre système ressemble à celui de l’URSS avant sa chute, mais on n’est pas non plus en Chine.
Non, si en France les chiffres sont apparemment faux, ce n’est pas QUE parce qu’on les trafique à des fins de manipulation, non c’est AUSSI parce que dans ce pays sur administré ou plusieurs organismes de santé comptabilisent les morts en EHAPD on était soi-disant incapables de les prendre en compte pour l’annonce quotidienne morbide du DG de la santé publique faite dans un souci de transparence, comme ceux décédé à domicile !
Va comprendre Charles, ces technocrates épargnés par le chômage partiel et probablement en congés à la sortie du confinement, eurent été mieux employés à un poste administratif aux urgences voire, comme aide-soignante ou caissière. Car aujourd’hui les premiers de corvée sont devenus les premiers de cordées, donc pourquoi pas l’inverse ?
La réponse, il s’agit simplement de faire rapidement le calcul suivant de tête, ou avec la calculette qui ne servira même pas pour le bac cette année, pour y voir l’autre côté de la pièce, celui que l’ombre nous cache.
Celui que ces chiffres montrent : il y a 7% de décès parmi les cas confirmés en France, donc 93% de guéris ou potentiellement guéris et 5% et 95% en Bretagne ! On parle là de cas confirmés, donc à ramener eux par rapport à la population.
Et pourtant ce n’est pas ce que le journaliste ni votre conscient ont mis en avant.
C’est que le psychiatre et écrivain Thierry Charrier[1] appelle notre ombre collective qui nous empêche de voir ce côté-là.
Encore une fois sans sous-estimer l’ampleur de cette catastrophe mondiale et encore moins de ses conséquences qui seront peut-être encore pire, car aujourd’hui on a en France 5 millions de chômeurs partiels soit ¼ des salariés, dont 40% sont issus d’entreprises de moins de 200 salariés et 5% de celles de plus de 1.000 salariés.
Autrement dit on a mis en place le revenu universel sans que personne ne s’en aperçoive, comme quoi l’état d’exception a du bon. Enfin pour l’instant car cela mène tout droit à la récession donc, à la grogne et à une spirale d’échec.
Il ne s’agit pas non plus de les comparer à d’autres quand on nous annonce 7.500 morts en France au 4 avril 2020 !
Mais quand même :
Selon Claude Massicard dans un article du point du 4 avril 2020, il meurt en moyenne sur les 7 à 8 dernières années en France 650.000 personnes par an, dont 8.100 en 2018-2019 dû au grippes H1N1 et H3N2 (cf. ci-dessous).
Même s’il est délicat de manier ce genre de chiffres, et toute chose étant égale par ailleurs, cela fait 54.166 morts par mois !
Les seules données fiables en la matière seront probablement, mais à postériori, celles de l’INSEE qui elle comptabilise sur la base des données de l’état civil, quel que soit la cause, le lieu, et l’endroit du décès.
Chiffres qui seront difficilement comparables puisqu’impactés par d’autres facteurs comme le fait qu’en étant confinés on a moins d’accident de la route, mais aussi que peut-être verront nous, là aussi à postériori, plus de cancers générés par des états psychologiques dégradés par le confinement.
D’autres se posent les mêmes questions à l’échelle mondiale, sans pour autant remettre en cause la gravité de la catastrophe dont on ne voit pour l’instant que la partie émergée, celle des pays riches, mais quid en Afrique ou en Inde ?
[1] https://www.youtube.com/watch?v=RuetEaSQOhE&list=PL-9B5I7FSxcpeH_8CPSvNPJzFmqUbF3w0
https://www.thierrycharrier.fr/actualites/
J’ai volontairement rayé la dernière ligne qui était éthiquement et religieusement engagée, ce qui n’est pas le but de ce site.
Voilà simplement un des prismes pour s’extraire de l’irrationalité collective et de la guerre médiatique des mandarins et des égos, retourner la feuille.
Autre exemple, en citant celui qui est à mes yeux « la pointure sur le sujet » du démontage de l’irrationalité ambiante sur les marchés financiers que l’on vit en ce moment, mon prof de trading le surfeur Cédric Froment[1].
Si je vous dis que, pour l’instant, le Corona à moins fait plonger les marchés que les autres crises, je suis sûr que ce n’est pas l’impression que vous en avez ou que l’on vous a transmis. (Sur la base du SP500 en échelle logarithmique). Moins que :
- En 2008 pour les subprimes (de 11.000 à 5.450 = -50%) ou,
- Entre 2000 et 2003 l’éclatement de la bulle des technos (de 10.443 à 5.837= -44%)
- Ou encore qu’en 1987 (de 15.184 à 10.957 = – 28%),
Et bien le Corona les a faits lui, certes plonger avec une rapidité historique, mais de 13.000 à 10.000 soit -23% ![2]
De plus aujourd’hui il est encore techniquement injustifié de dire que nous rentrons dans une situation de bear market, c’est à dire une tendance de fond baissière. Seule une rupture du support des 2.350 points en mensuel pour le SP 500 serait le signe d’une dégringolade vers… pourquoi pas 700 points, puisque c’est le prochain support et dans ce cas pour un cycle long.
Là aussi l’émotion collective, naturelle, doit laisser sa place aux chiffres et à la raison.
Mais la vraie question concernant les marchés financiers qui étaient déjà dans une finance casino déconnectés de l’économie réelle avant la crise, est sont-ils toujours dans un autre monde et en retard sur la réalité ou au contraire sont-ils plus visionnaires que nos angoisses collectives du moment ?
Le sixième sens versus analyse technique, le conscient contre l’inconscient.
Force est de reconnaître que tout laisse à penser que ça pue grave coté économique au vu de la situation de nos PME et encore plus coté social ou les problèmes d’argent seront LE problème de sortie de crise qui pourrait être jaune et noire.
Les russes s’attendent eux à une crise économique mondiale et certains officiels chinois commencent à passer le message qu’une croissance nulle ne serait pas si grave.
Sur les 4 grands domaines systémiques, que sont l’économie et la finance, la géopolitique, le sociétal, et, celui qui mène la danse en ce moment, l’écologie, on est à un point de bascule où tout peut arriver. Un point de bascule.
Pour clôturer non pas ces bonnes nouvelles, mais ces visions optimistes des choses, je citerai Edgar Morin qui a dit dans une de ses conférences lors d’un MOOC sur la complexité :
« Quel que soit la direction dans laquelle je regarde, je ne vois arriver que des catastrophes, et pourtant je reste optimiste car au dernier moment le hasard a toujours rebattu les cartes. »
Comme je n’ai pas la sagesse de ses 98 printemps, je préfère essayer de comprendre pour anticiper et me préparer au pire, car même s’il n’est jamais sûr, il est moins stressant quand on s’y est préparé. D’autres ont aussi des visions plus « radicales » mais intéressantes.[3]
Pour la mauvaise nouvelle, ce n’est pas moi qui vais vous l’apporter mais une brillante jeune journaliste scientifique à qui je vais passer la parole par le biais de sa vidéo via un lien.
Pour ma part, bien qu’anti complotiste par principe et donc réservé quant aux rumeurs sur le laboratoire P4 de Wuhan construit en collaboration avec la France, si je m’interpelle sur la nécessité qu’a eu la presse aux ordres de néanmoins savamment le démonter, je laisse cela de côté même après la vidéo à venir.
Cette vidéo du « Magasine des sciences » je l’aurai personnellement intitulé « Quand l’homme se prend pour dieu » car elle me rappelle les propos d’Einstein après le premier essai de la bombe atomique américaine remettant en cause la nécessité de l’existence même de cette bombe.
Elle ne représente à mon avis qu’une partie émergée de l’iceberg
Donc pour finir je vous remercie de me suivre tant sur cette chaine YouTube, pensez à vous abonner et à cochez la petite cloche en haut à droite pour recevoir des notifications de mise en ligne.
Que sur Facebook, comme sur le site Zenlist.fr où vous trouvez la version papier de ces vidéos, mais aussi une bonne partie des articles publiés depuis 2011 dont certains, « comme le devoir de désobéissance économique et entrepreneurial » ou sur la Chine retrouve toute leur pertinence.
Certaines informations bien qu’importante ne méritant pas une vidéo assez lourde pour moi à tourner et monter ou ne le permettant dans en fonction de leur DLC, c’est par l’intermédiaire du site ou de Facebook que je les diffuse.
Petit postscriptum concernant la vidéo « comment l’état va nous faire les poches en sortie de crise » Malgré les affirmations de Gérard Darmanin, qui a déjà préparé son fauteuil de maire pour le jour d’après, un petit postscriptum concernant la vidéo « comment l’état va nous faire les poches en sortie de crise ». J’ai cité après l’impôt et les taxes, le travail comme principal source pour récupérer sous diverses formes ce que l’état avance, mais j’en ai omis une importante qui pourrait en plus rhabiller une réforme impopulaire et mise en stand-by, celle des retraites !
Les jours ou mois « offerts » en chômage partiel, concernant à ce jour plus de 5 millions de personnes correspondant à 1/4 des salariés, pourraient, comme pour un prêt bancaire, être reportés en fin de prêt, donc en fin de carrière. De plus comme budgétairement ce n’est pas la position comptable cela préservera le sacro-saint déficit, le gouffre. Les lois d’exceptions ont du bon, Dans tous les cas ce sera probablement un mixte de tout, la dette, la fausse monnaie, la TVA à 25%, plus de CSG compensée par une baisse des charges sociales pour préserver le pouvoir d’achat des travailleurs, l’élargissement des bases fiscales, remise de L’ISF, des impôts locaux, et tout ce que l’on peut imager pour piquer, voire, confisquer l’argent des vieux et le travail des jeunes.
Bonne réflexion sur ces douces paroles au regard de ce qui vous attends dans la vidéo suivante je vous laisse entre les mains de Caroline Tourbe, en vous souhaitant bon courage et bonne réflexion sur le sens à donner à votre vie à l’issue de son interview.
Prenez soin de vous le reste attendra et le pire n’est jamais sur, surtout quand on y est préparé.
A bientôt sur nos lignes
Et la suite c’est ici
[1] https://www.youtube.com/watch?list=RDCMUC4FjYNJEMUvCvq2zUdJ8Uzw&v=J9VDIqYd-Kc&feature=emb_rel_end
[2] https://www.youtube.com/watch?v=J9VDIqYd-Kc&t=5s
[3] https://www.youtube.com/watch?v=IYooXZ8xDR0&feature=youtu.be
Je pense que c’est tout autant les informations des ex RG sur l’acceptation du confinement et des amandes que les médecins qui décideront de la date du déconfinement.
Et là aussi j’introduis toujours la bonne nouvelle.
Une bonne nouvelle, comme bien d’autres, que nous avons tous sous les yeux tous les jours et que nous ne voyons pas.
Nous ne la voyons pas parce que l’on nous la montre, mais également parce qu’on la regarde, avec un biais cognitif, un état d’esprit formaté, des prédispositions naturelles, cultivées ou archétypiques, sans volonté de manipulation, naturellement.
Voici une photo empruntée au journal le Télégramme du 3 Avril, regardez et notez ce que vous y lisez et y comprenez.
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