Au vu de l’évolution du Coronavirus, et ce quel que soit l’aspect pandémique ou pas, tout en sachant que l’Afrique semble également et logiquement touchée en raison de ses flux avec la Chine, mais aussi, avec l’Europe, donc nous, les retombées industrielles sont aujourd’hui bien réelles.

Elles se traduisent dès à présent par des ruptures d’approvisionnement de composants électroniques et autres, ce qui à court terme pourrait donner lieu à des mesures de chômage technique, mais surtout des ruptures de médicaments. Même si tous ne sont pas produits en chine et que les autres fabricants vont chercher à compenser, le modèle étant systémique, il restera des trous dans la raquette. Par ailleurs, la règle de l’offre et de la demande, qui prévaut déjà aujourd’hui, les premiers produits à nouveau disponibles iront donc au plus offrant !

Renseignements pris, nos circuits pharmaceutiques ont actuellement environ 3 semaines de stocks. Au-delà des produits vont commencer à manquer, avec des risques pour les personnes suivant des traitements de fond pour des maladies cardiaques, cancéreuses, ou autres.

Il est donc conseillé d’anticiper un peu en se faisant délivrer par son médecin une ordonnance pour trois mois délivrable en une seule fois, ou tout autre moyen, dans la mesure du possible.

Je sais ce que je vais entendre : « c’est ce genre de réactions égoïstes qui génèrent les pénuries, comme quand les retraités vont remplir des jerricanes d’essence à la moindre grève. » Je sais et je m’en fiche parce que sans médocs, je suis probablement très mal comme bien des gens qui me sont chers. Et puis ce n’est pas moi qui ai désindustrialisé la France en bradant ses pépites industrielles !

Pandémie ou pas, à la reprise de la production en Chine, le réassort de tous les stocks prendra entre un et deux mois pour un retour à la normale. Le temps de crise estimé est donc : temps de quarantaine en Chine (= ?) + 2 mois.

Ceci étant, la société VALMY (Loire) a reçu une commande de 50 millions de masques de protection et a embauché 50 CDD. En dehors de l’état ou d’un grossiste averti, je ne vois pas qui aurait pu passer une telle commande.

L’expérience prouve par ailleurs que quand les autorités affirment que tout va bien et que tout est sous contrôle, c’est que ça merde déjà !

Pour le reste chacun est libre et un Homme est la somme de ses décisions et de ses actes.

Le pire n’est jamais sûr, surtout quand on s’y est préparé.

Cordialement

Thierry